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islamisation de l'europe - Page 2

  • Eurabia

    Francis-claude Neri Merci pour ton soutien Jean-Jacques …mais je crois que tu te trompes sur la façon d’approcher les opinions et les attitudes de personnes comme Anne Welter Comme le dit Patrick Queva « les citoyens sont seuls et isolés…
    Ils subissent passivement l’information. De plus, je ne puis imaginer qu’elle soit à la solde des Palestiniens ni à celle des multi-culturalistes de gauche 
    La plupart sont des victimes de la désinformation ou de leur « éducation humaniste ».

    " Les questions sont comment informer, diffuser la vérité en reprenant possession des médias influents; rassembler et représenter une force politique forte et nationale pour imposer le NON. » Une bonne communication n’a jamais été le fort d’Israël …
    Déjà au temps de Nasser, les arabo-musulmans savaient mieux que les Juifs communiquer et influencer.
    Car ce n'est pas çà qui remettra au niveau des années 60 l'extraordinaire sympathie que la France manifestait envers Israël, ses pionniers, Golda Meir et Tsahal l'armée invincible.
    Je crois que la division profite aux pays musulmans et aux extrémistes de tous bords.
    Les personnes comme Anne Welter (souvent de gauche et multi-culturalistes) subissent depuis trop longtemps une intoxication victimaire que développaient la Syrie et l’Egypte et que pratiquent avec art les Palestiniens qui ont bien analysé les sentiments de « repentance » des Occidentaux « odieux » colonialistes.
    Nos élites de gauche, comme de droite d’ailleurs, ne s'en privent pas depuis 40 ans au moins. Depuis, la pression s’exerce mondialement sur Israël et en particulier par l’Amérique toujours inquiète sur l’utilisation des ressources de pétrole.

    Car c’est bien cela « le nerf de la guerre ». Depuis 1968 « ils » nous disent : « faites l’amour pas la guerre » celle-ci EST de notre ressort. La crise vient de loin : C'est la quatrième fois que se heurtent les armées arabes et israéliennes après la guerre de 1948, consécutive à la proclamation de l'indépendance de l'État d'Israël par l'ONU, l'opération israélo-franco-britannique de Suez en 1956, la guerre des Six Jours en 1967, la guerre du Kippour (6 octobre 1973)

    ......1956, l’affaire de Suez, nationalisation par l’Egypte du canal de Suez. La réaction de la France et de l’Angleterre est immédiate. La France accélère sa livraison d’armes à l’Etat Hébreux. Nasser ne cesse de déclarer qu’il veut détruire l’Etat d’Israël.

    Un scénario est établi et un accord conclu entre Israël, la France et l’Angleterre. La décision d’une attaque est prise le 26 octobre par Israël en direction du canal. Le corps expéditionnaire France/ Angleterre débarquera le 6 novembre.
    Dépassés par l’évènement, les Etats-Unis cèdent à la menace Russe qui veut sauvegarder la « paix » et ses intérêts. La coalition Occidentale se dissous !
    Guy Mollet rapatrie ses troupes et les Anglais font de même. L’isolement d’Israël commence et se sont les Américains qui en sont responsables …pas la France, pas l’Angleterre et encore moins l’Europe.

    ...La guerre des Six Jours en 1967. Nasser exige le retrait des soldats de l'ONU stationnés dans le Sinaï depuis l'opération de Suez de 1956, réoccupe Gaza et Charm el-Cheik et surtout bloque le golfe d'Akaba, seul débouché maritime d'Israël sur l'océan Indien.
    Le 5 juin 1967, les Israéliens attaquent une coalition arabe groupée à leurs frontières et la défont dans une « guerre des Six Jours ».
    Le 5 juin à l'aube, l'aviation israélienne, bien renseignée, détruit au sol la totalité de l'aviation égyptienne. Tsahal peut dès lors se lancer dans le désert du Sinaï. Les troupes égyptiennes se débandent dans un sauve qui peut général et meurtrier. Beaucoup de soldats périssent de faim et de soif dans le désert.
    Pour les arabes c’est une formidable humiliation et ils ne rêvent plus que de revanche.

    A ce moment là Israël, ses soldats et ses kiboutzins qui font refleurir les déserts sont dans le cœur de tous les Français. C'est probablement autre chose pour SES "élites"

    ... La guerre du Kippour (6 octobre 1973) Sadate lance ses armées contre Israël le jour du Kippour. La tension monte et les USA se révèlent impuissants à désamorcer la crise.
    L’attaque des Egyptiens et des Syriens surprit apparemment tout le monde.
    Les deux supers puissances avaient décidées de soutenir un règlement pacifique du conflit, car l’OPEP augmente fortement le prix du pétrole (1er choc pétrolier)
    Résultat, en ce jour du grand pardon de 1973, Israël et son armée se retrouvent dans une situation délicate prise en étau sur deux fronts tout en étant moins soutenu par les pouvoirs occidentaux lassés par la longueur du conflit et par les initiatives des deux protagonistes qui ne les écoutent plus. Ils sont inquiets pour les conséquences internationales possibles.

    Du coup Israël est attaqué par son propre camp et dénigré par une communication intense venant de l’Amérique comme de l’Europe.
    La résolution 388 de l’ONU enjoints les belligérants de cesser le combat.

    Bien qu’ayant largement l’avantage et souhaitant consolider ses positions, Israël est mise en demeure par les USA d’accepter les termes d’un cesser le feu. Les intérêts des deux superpuissances l’ont emporté sur les enjeux proches orientaux.
    Les conséquences de la 4eme guerre Israélo arabe sont considérables. L’isolement d’Israël se poursuit, sa relation avec Washington compromise.
    Sadate fait les frais de cet accord que les musulmans n’ont jamais accepté. La signature de la paix lui coute la vie le 6 octobre 1981.
    Le monde est prêt pour « venir au secours des Palestiniens » !

    C’est ce qu’il convient d’expliquer à Anne Welter et ses amis ! Que faire d’autre ?

    Bat Ye’Or par exemple nous explique le projet d’Eurabia. « Elle nous en décrit la genèse, le fonctionnement, la subtilité des alliances et des coalitions. Elle passe en revue les évènements historiques de sa construction, les instruments idéologiques et politiques qui, à travers le dialogue euro-arabe (DEA) et la multiplication des partenariats culturo-religieux (projet « euro méditerranée », entre autre), islamisent de façon de plus en plus perceptible les populations en priorité dans les régions sud-méditerranéennes de l’Europe.
    Cette stratégie de conquête s’appuie sur une hostilité envers Israël et les USA, hostilité savamment entretenue par un prosélytisme pro-palestinien et cautionnée par les gouvernements successifs plutôt à gauche. »

    Je ne partage pas entièrement le point de vue de Bat Ye’ Or qui fait l’impasse sur la position américaine aussi coupable, sinon plus, que l'Europe d’avoir « sacrifié » Israël pour du pétrole et ce depuis l’affaire de Suez.
    Ce n’est pas pour rien qu’il y eu trois chocs pétroliers différents apparus en 1973, 1979 et 2008. C’est après celui de 1973 que les pays pétroliers commencèrent à punir l’Occident, et en particulier l’Europe pour avoir aidé Israël…le citoyen lambda Européen n’y est pour rien.
    Et il se cherche des responsables comme toujours.

    C’est bien en Amérique qu’est née l’opposition à Israël, en particulier pendant et après la guerre du Viet Nam.
    Il est vrai que pour ce qui nous concerne, ce fut « pétrole contre immigration »
     
    C’est la raison pour laquelle je préfère le livre d’Oriana Fallacci, beaucoup plus objectif à mon sens.
    Oriana Fallaci, La Force de la Raison, Editions du Rocher, Monaco
    Bat Ye’or (Giselle Littman), Eurabia : l’axe euro-arabe, Jean- Cyrille Godefroy, Paris, 2007

    La position de D. TRUMP ouvre une voie nouvelle en reconnaissant non seulement que Jérusalem est la capitale d’Israël, mais que les Israéliens sont et de loin plus compétents que l’UE ou les USA pour régler correctement la question de l' Oumma.

    Francis-claude Neri
    01 02 18

  • Islam tel qu’il est !

    C'est sans doute en montrant que l'islam, tout simplement, est bel et bien d'abord une volonté totale de domination, et ce par tous les moyens (du plus indolent au plus violent) que l'on peut espérer (peut-être) pousser leurs adeptes, surtout les moins convaincus, les plus aveuglés par la propagande occidentale, à revoir leur croyance à l'aulne des innombrables méfaits d'aujourd'hui.

    Car une propagande formidable à deux visages empêche en effet cette clairvoyance :

    1/ celle personnifiée par un Obama et ses drônes cherchant à isoler les déviants et se faisant en plus psychiatre ou un Hollande se demandant implicitement si concernant Orlando l'homosexualité n'aurait pas été bien expliquée (comme la loi Travail au fond) à savoir que ce serait seulement un "choix" (d'où sans doute remettre en route les ABCD de l'égalité ?).

    2/ Cette incurie provient d'une incompréhension de l'islam vu seulement comme une religion voire une sagesse parmi d'autres puisqu'il est perçu ainsi parmi certains de ses croyants qui de façon concentrique et afin de ne pas trop pousser loin leur réflexion l'alimentent dans ce sens, ou le cercle vicieux.

    Ces croyants refusent par exemple de se demander pourquoi l'islam en Occident diffère-t-il dans sa majorité de l'islam réel vécu réellement dans les pays qu'il domine sinon dans le fait que l'islam en Occident imite plutôt ses concurrents alors qu'en réalité il n'a rien à y voir d'où l'émergence de cet islam réel en Europe qui veut justement se débarrasser de ce verni, ce faux islam, pour apparaître tel qu'il est en effet.

    L'interaction grandissante entre ces deux incuries a deux effets :
    1/l'élite politico-médiatique renforce sa cécité parce qu'elle ne peut pas se déjuger sans mettre en cause son pouvoir et donc son assise.
    2/ la population voit bien dans son quotidien que cette élite se trompe, d'où son désir grandissant de voter pour ceux qui pourraient l'en débarrasser.

    D'où l'embarras de l'élite qui voit bien que psychiatriser les tueurs ne tient pas, ou de moins en moins, malgré les tentatives désespérées d'un Obama et d'un Hollande aux abois, pas plus que ne tient le fait de préserver l'islam et non pas seulement l'islamisme d'une réelle critique comme cela a été le cas pour les idéologies totalitaires et les volontés théocratiques. Pourquoi l'islam en serait exempté ?…

    On est cependant à mille lieues d'aborder cette critique tant les tenants d'un islam canada dry censé représenter la religion des "pauvres" sont légions (y compris chez les blacks blocs nouveaux suppôts du néo-léninisme mélenchonien) ils tiennent désormais le haut du pavé. Malgré son mépris évident. Y compris contre les adeptes de cette religion puisqu'ils la protège de toute critique…

    Lucien SA Oulahbib 

    15/6/2016     

  • Angela Merkel

    Elle est le sujet de ces derniers temps. Et elle est devenue sujet d'interrogation pour ceux que séduisaient sa rigueur, son style de gouvernance. Ou de réprobation pour qui s'inquiétait de son impérialisme européen. Ou encore, à l'inverse, sujet de reproches lorsqu'on la trouve totalement inféodée à la politique américaine. Comme si ce n'était pas une constante de la politique extérieure allemande, y compris au temps de De Gaulle, Adenauer et du traité de l'Elysée, y compris encore vingt-cinq ans après l'extinction de la menace soviétique qui pouvait alors justifier l'Alliance Atlantique mais ne la justifie plus ...  Il y a encore ceux - ils pourraient bien avoir raison - qui sont d'avis qu'Angela Merkel n'est pas vraiment le grand dirigeant que l'on a cru, qui pensent qu'on l'a créditée de trop de qualités, qu'elle est trop soumise à l'émotion, qu'elle varie au rythme des fluctuations de l'opinion, qu'elle est pétrie d'idéologie. Que grosso modo, elle se situe dans la même médiocrité moyenne que ses homologues dits occidentaux. Son comportement assez irresponsable à l'origine de l'invasion migratoire en cours tend à accréditer ces derniers points de vue. D'où l'intérêt de la brillante analyse que fait ici Eric Zemmour. Qu'il a publiée dans la dernière livraison du Figaro magazine. 

    LFAR 

    Analyse d’ Eric Zemmour

    « Jusqu'à l'été, les réfugiés étaient reconnaissants d'être chez nous. Ils demandaient où était la police, où était le centre d'enregistrement, où ils devaient aller. Aujourd'hui, ils quittent les .centres d'accueil, ils commandent un taxi et disposent étonnamment de l'argent nécessaire pour parcourir des centaines de kilomètres à travers l'Allemagne. Ils font la grève parce que leur logement ne leur convient pas, ils font des histoires car ils n'aiment pas la nourriture. » 

    Thomas de Maizière est le ministre de l'Intérieur allemand. Il a d'abord approuvé la politique des bras ouverts décidée par Angela Merkel. Depuis, la chancelière lui a ôté la gestion de ce dossier. Dans les camps, des réfugiés musulmans agressent les chrétiens. Les services secrets allemands, affolés, alertent leurs autorités au sujet de la présence de nombreux agents dormants de l'Etat islamique parmi les « réfugiés » accueillis avec des fleurs par la population. Le ministre-président de la Bavière, pourtant allié CSU de la chrétienne-démocrate Merkel, a reçu triomphalement Viktor Orbàn à Munich, alors même que le Premier ministre hongrois est le premier opposant à la politique allemande de répartition des « migrants » dans l'Union européenne. Les militants du mouvement anti-islam Pegida retrouvent de la voix à Dresde. Affichent le portrait d'Angela Merkel en Mère Teresa qui a fait la une du Spiegel avec cette légende : « Mutter (mère) Terrorresia », tandis que certains manifestants rappellent avec une rare cruauté qu'« Angela Merkel n'a pas d'enfants ». Après elle, le déluge. La chancelière allemande n'en a cure. Elle continue de répéter en boucle : « Nous y arriverons. » Il y a cinq ans, elle affirmait, tout aussi péremptoire : « Le multi-culturalisme, ça ne marche pas. »

    Une majorité d'Allemands est désormais inquiète ; la cote de popularité de la chancelière s'affaisse. La population allemande se réveille de son rêve pour reprendre pied avec la réalité. Comme si, par un étonnant retournement historique, la rationalité était devenue l'apanage du peuple, tandis que les élites restaient confinées dans l'univers de l'émotion, alliant, en Allemagne, le calcul économique du patronat, avide de main-d'œuvre pas chère, et le tourment de la culpabilité du nazisme.

    Les immigrants venus de Syrie, d'Irak, mais aussi d'Afghanistan ou d'Erythrée, et tous ceux, du Maghreb ou du Kosovo, qui profitent de l'aubaine pour se fondre dans leur flot, ne tarit pas : 800 000, I million, 1,5 million sont successivement annoncés. Deux millions attendent dans les camps turcs. Merkel se précipite à Ankara chez Erdogan pour qu'il n'ouvre pas les vannes en grand. Angela Merkel a paru enivrée des acclamations universelles qu'a suscitées son choix généreux ; le temps est venu de la gueule de bois.  

    Eric Zemmour